LE Château de sauveboeuf


Au nord de la commune en rive gauche de la Vézère se trouve le Château de SAUVEBOEUF.

Ce Château datant du XVIIème fait l’objet d’une protection au titre des monuments historiques.

 

Le nom de SAUVEBOEUF, composé de deux termes « sauve » et  « bœuf », pourrait dériver de  saouvestous signifiant « isolé, désert », et de bos représentant un bois. Ainsi le nom pourrai correspondre à un « endroit boisé et désert ».

 

Construit dans le même style que le Palais du Luxembourg à Paris, le Château est composé d’un vaste corps de logis allongé, encadré de pavillons aux toitures à lucarnes donnant sur la Vézère.

 

Un premier château est érigé, dans les années 1300, par la famille de Ferrières, à proximité d’un gué sur la Vézère, sur la route menant de Montignac à Terrasson. En l’an 1600, Jehan III de Ferrière le fait rénover dans le style renaissance. Il est détruit en 1633 sur l’ordre de Richelieu, pour punir son propriétaire de s’être battu en duel.

 

Le Château est reconstruit en 1636-1637 grâce à l’intervention de Marie de Hautefort auprès du roi Louis XIII.

Il devient la propriété de Victor RIQUETI DE MIRABEAU après son mariage avec Marie Geneviève DE VASSAN veuve du marquis de SAUVEBOEUF.

 

Le Château a subi d’importantes restaurations à la fin du XIXème. Il est transformé en domaine agricole jusqu’en 1975, puis abandonné jusqu’à son rachat par Mr CLAUDE DOUCE en 1987.

 

C’est grâce à Mr DOUCE que le château est inscrit partiellement d’abord et complètement en 2009 au titre des monuments historiques.

C’est en 2013 que Mr DOUCE ouvre au public son château ainsi qu’un important musée privé regroupant, entre autres, une très importante collection d’objets préhistoriques.

 

 

 

 

Dans le parc du Château, parmi quatre fontaines datant de 1610 et représentant les quatre éléments : air, eau, feu et terre, deux n’avaient pas été détruites en 1633. Celle qui représente l’eau est déplacée en Lot-et-Garonne en 1927, à Clairac, au château de Roche, dont le propriétaire était également celui de SAUVEBOEUF.

 

Pendant longtemps il a été supposé que l’autre était aux Etats-Unis, jusqu’à la découverte dans les années 2000 que la balustrade de la terrasse donnant sur la Vézère était constituée d’éléments de cette fontaine. 

Voici le pigeonnier du Château de SAUVEBOEUF.

 

C'est notamment grâce à ce pigeonnier que le Château a pu être inscrit partiellement au titre des monuments historiques le 2 juillet 1987. 

 

Outre le pigeonnier, il y a eu les façades, les toitures, la charpente du Château et la clôture de la cour d'honneur qui ont permis le classement du Château en cet été 1987. 

 

Ce n'est qu'en 2009 qu'il est totalement inscrit, suite à une grande restauration. 

 

En 1600, le Château se présentait comme un carré entourant une cour centrale. Au nord se trouvait le logis encadré par deux pavillons d'angle; deux autres pavillons formaient les angles sud-ouest et sud-est, et trois chemins de ronde à l'est, au sud et à l'ouest, clôturaient le tout. 

 

Après sa reconstruction en 1637, les chemins de ronde furent remplacés par des dépendances dont une écurie, disparue aujourd'hui. 

  

Au début du XXI ème siècle, le logis et les deux pavillons subsistent au nord, une dépendance orientale est bâtie en équerre vers le sud depuis le pavillon nord-est, vers le pavillon sud-est. Le quatrième pavillon lui reste isolé.

 

Entre ces deux derniers, une grille et un petit muret ferment la cours d'honneur au sud, et un autre muret en fait autant à l'ouest.